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Le projet

Les origines du projet

Carte postale reprenant le projet de M. Criqui, architecte

La construction de cette église s'inscrit dans l'histoire de son quartier et d'une manière générale, dans celle de Lunéville, profondément transformée après 1870, notamment une population qui s'est accrue, de 15184 en 1866 à 25581 en 1911. Or il n'existait que 2 paroisses au début du siècle.


Après plusieurs tentatives locales de construction d'une chapelle, l'évêque de Nancy (Mgr Turinaz) décida, au printemps 1910, la construction d'une église paroissiale en choisissant le vocable de Bienheureuse Jeanne d'Arc, accordé par indult du pape Pie X (Jeanne n'était pas encore sainte)

I-8 Projet de J. Criqui servant à carte postale.jpg
Projet

La construction

Le choix du terrain et 
les fondations

Après un concours ouvert aux architectes de la région, le projet de Jules Criqui fut retenu. Pour un devis de 210 000 francs, ce projet répondait aux demandes de la commission tout en utilisant les techniques nouvelles pour l'époque, notamment le béton armé.

Le terrain, s'étendant de la rue Charles-Vue et le quai de Strasbourg, fut acheté le 7 janvier 1911.

Pour les fondation, le choix de ce terrain se révéla excellent : le gravier n'était qu'à 1m. Mais pour plus de sûreté, on descendit à 2m.

Les fondations furent achevées le 15 avril, la veille de Pâques. 

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fondations creusées on0005.jpg
Construction

Les grandes étapes de la paroisse

Etapes

La première guerre mondiale

Lors de la mobilisation en août 1914, la décoration intérieure de l'église était presque achevée, mais seuls 16 vitraux étaient posés sur les 28 prévus. Dès le mois d'août, Lunéville fut en proie à de violents combats, mais l'église fut providentiellement épargnée. Le 22 août, un obus tomba sur la voûte du choeur, sans éclater, un autre traversa le sous-sol de l'une des sacristies, sans faire de dégats, et un troisième se contenta d'érafler la façade du presbytère, mais ce fut tout, car Jeanne avait protégé son église. Impressionné par ces faits, le chanoine Freminet, curé de Saint-Jacques fit, six jours plus tard le voeu d'un pélérinage annuel de sa paroisse à l'église Jeanne-d'Arc, si Lunéville était libérée. Peu après, le 12 septembre, la ville fut délivrée et les combats se déplacèrent sur Nancy: le voeu fut alors fidèlement  accompli jusqu'en 1939.

église procession 25 mai 1913.jpg

Chevet de l'église et procession le 23 mai 1913

Le centenaire de l'église

L'ouverture des fètes 

Devenu curé de Sainte-Anne en 2005, le père Jean-Marie Pierron entreprit des rénovations dans l'église et modernisa les sacristies; il envisagea de commémorer son centenaire en 2011-2012, car il avait compris que cet anniversaire correspondait à une aspiration profonde des Lunévillois.

La messe d'ouverture des fêtes eut lieu le 8 mai 2011, présidée par le père Marchal, vicaire général du diocèse.

Centenaire
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